.desassossego 58

Assim sou. Quando quero pensar, vejo. Quando quero descer na minha alma, fico de repente parado, esquecido, no começo do espiriral da escada profunda, vendo pela janela do andar alto o sol que molha de despedida fulva o aglomerado difuso dos telhados.

.saudade de mim

acabo de ver uns escritos, uns rabiscos perdidos, de seis, cinco, quatro, três, dois anos atrás. me deu uma saudade de mim.

.escolhas

é melhor se arrepender do que você fez do que você deixou de fazer.
será? se tudo são escolhas, escolher o não é uma opção.

.desassossego 135

A análise constante das nossas sensações cria um modo novo de sentir, que parece artificial a quem analise só com a inteligência, que não com a própria sensação.

.desassossego 59

Suponho que a maioria daqueles, com que cruzo no acaso das ruas, traz consigo – noto-lho no movimento silencioso dos beiços e na indecisão indistinta dos olhos ou no alterar da voz com que rezam juntos – uma igual projeção para a guerra inútil do exército sem pendões.

.desassossego 240 | paisagem de chuva

Se o dia e a felicidade nunca viessem! Se esperar, ao menos, pudesse nem sequer ter a desilusão de conseguir.

.coisas boas e simples

feriadin de páscoa•águas de lindóia•serra negra•monte sião•poços de caldas•olhando para essa foto consigo até sentir o ventinho gelado entrando pelos poros.

.cap21 | 114

...Pero ya no te puedo hablar de esas cosas, digamos que todo se acabó y que yo ando po ahí vagando, dando vueltas, buscando el norte, el sur, si es que lo busco. Si es que lo busco. Pero si no los buscara, ¿ qué es esto? oh mi amor, te estraño, me dolés en la piel, en la garganta, cada vez que respiro es como si el vacío me entrara en el pecho donde ya no estás.

.pillow fight day | obelisco ibirapuera

Pillow Fight Day, mais divertido do que esperava, o dia estava bonito

.desassossego 305

...Numa grande dispersão unificada, ubiquito-me neles e eu crio e sou, a cada momento da conversa, uma multidão de seres, conscientes e inconscientes, analisados e analíticos, que se reúnem em leque aberto.
ubiquito(?)

.desassossego 456

É frequente o desconhecer-me - o que sucede com frequência aos que se conhecem. Assisto a mim nos vários disfarces com que sou vivo. Possuo de quanto muda o que é sempre o mesmo, de quanto se faz tudo o que é nada.

. abstrackt keal agram feat arm | et la nuit s'éternise


J’inhale deux taffes de clopes | Deux trois baffes de flow | Deux trois claques sur quelques mots | Plume comme greffe au bout du bras | Comme balance du monde, et le vide a le goût de ça | Le froid suinte dans le tunnel de proses | Et pointe sa sale gueule là où l’arrache se pose | Autour d’une colonne opaque de fumée | La plume meurt, rugit et dans le rouge éclipsée | Par tant d’heures à se ruiner les bronches | Par tant d’heures à se vider les songes | Par temps de pluie, ou par tant de vies gâchées | La plume meurt par tant de rimes tachées | Et l’heure tourne, mais sans dormir | Par peur d’avoir peur, parce que sans mentir | La fumée calme, les nerfs se calent sur l’arme du verbe | Et sa plume barricade…

Le froid suinte dans le tunnel de proses | Et pointe sa sale gueule là où l’arrache se pose | Autour d’une colonne opaque de fumée | La plume meurt, rugit et dans le rouge éclipsée | Par tant d’heures à se ruiner les bronches | Par tant d’heures à se vider les songes | Par temps de pluie, ou par tant de vies gâchées | La plume meurt par tant de rimes tachées | Dehors la pluie s’éternise | Dehors les rêves se figent, et s’écroulent ivres morts | Dehors la ville gronde et grave le sol | De ses griffes d’ombres, elle brave le seuil | Dont ils flippent tous, les bronches pleines | Le souffle vide, à picoler tant de haine | Piliers de comptoir défiant les demis | Enchaînant les blondes en ruinant leur vie | Dehors la nuit terrorise, je m’en branle | Ma clope altère mon air et ses théories | Je suis là, remplissant le cendar | Avec mes chiens et ma chienne de plume | Qui a l’air de s’en battre | L’orage claque bruyamment | Des bras de lumière saisissent les arbres puissamment | Ils se meurent, et il se peut | Qu’il pleuve des larmes, demain | Là où la peur demeure
Encore quinze lattes sur ma sèche | L’écrin de vie sur le déclin, pendant que ma gorge s’assèche | Dehors la pluie s’éternise |Dehors les rêves se figent et s’écroulent ivres morts | Dehors les effets de style se brouillent | A l’intérieur, épuisé, mais je vacille, encore debout | J’ai cru palper le sommeil au loin | A presque le toucher | L’effleurer au moins…

Dehors la nuit terrorise | Ma clope altère mon air et ses théories | Je suis là, remplissant le cendar | Avec mes chiens et ma chienne de plume | Qui a l’air de s’en battre | L’orage claque bruyamment | Des bras de lumière saisissent les arbres puissamment | Ils se meurent, et il se peut | Qu’il pleuve des larmes, demain | Là où la peur demeure

J’inhale deux taffes de clopes | Deux trois baffes de flow | Deux trois claques sur quelques mots | Plume comme greffe au bout du bras | Comme balance du monde, et le vide a le goût de ça | Une clope de plus dans le cendar | Tout le monde dort, bercé par le ciel et ses écarts | Une clope de plus pour braver les astres | Et une à la vôtre, à la nuit, au désastre | Dehors la nuit s’éternise | Dehors les rêves se figent et s’écroulent ivres morts | Dehors la ville gronde, et grave le sol | De ses griffes d’ombres, elle brave le seuil | Et l’heure tourne, mais sans dormir | Par peur d’avoir peur, parce que sans mentir | La ville gronde, elle grave le sol de ses griffes d’ombres | Elle brave le seuil… | Et la nuit s’éternise…